Films sur les droits humains à Rabat
La deuxième édition du Festival international du film sur les droits humains se tiendra à Rabat du 1er au 6 mai 2009. Quinze documentaires en provenance du monde entier seront en compétition officielle pour le grand prix Driss-Benzekri, du nom de l’ancien président de l’Instance Équité et Réconciliation (IER), décédé en 2007. Le festival mettra à l’honneur la Palestine et rendra hommage à la dissidente birmane et Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi. En marge de la manifestation, un grand forum sera organisé les 2 et 3 mai à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse.
FIFDHM
La Palestine, invitée d'honneur de la 2e édition
La Palestine a été choisie comme pays invité d'honneur de la deuxième édition du Festival international du film des droits de l'homme (FIFDHM) initié du 2 au 5 mai par l'Institut Cervantès de Rabat.
Sept thématiques parmi d'autres seront examinées lors de cette édition à savoir "la dénonciation des violations des droits humains en Palestine où les populations paient les ambitions géostratégiques d'Israël", la liberté d'expression, réinterprétée par les Etats, les intégrismes et les négationnismes, les femmes qui se battent partout et en particulier en Afrique pour leur dignité et leurs droits, les sans-papiers, exploités et ostracisés, la globalisation remise en cause par le prix Nobel Joseph Stiglitz et les enfants exploités, indique un communiqué de l'Institut Cervantès de Rabat.
Quelque 60 films reçus dont 11 films en compétition pour le Grand Prix Driss Benzekri qui sera attribué par un jury international, seront projetés lors de la 2e édition du FIFDHM.
Le jury est composé de Johannes Van Der Klaauw (président du Haut commissariat aux Réfugiés Maroc), Bruno Ulmer (réalisateur), Felix Ulloa (directeur résident de l'Institut national démocratique), Hassan Id Belcasem (membre du Forum permanent des Nations unies sur les droits des peuples autochtones) et Driss Khrouz (directeur de la Bibliothèque nationale du Royaume).
Plusieurs personnalités internationales sont invitées à cette édition, notamment Reed Brody (Human Rights Watch), Stéphane Hessel (un des rédacteurs de la Charte universelle des Droits Humains), Rigoberta Munchu (militante des Droits humains au Guatemala et Prix Nobel de la paix), Rama Yade, ministre des Droits de l'Homme (France) et Daniel Cohn-Bendit (parlementaire européen).
Le Festival, qui prévoit cette année le prix du meilleur Spot de sensibilisation sur les Droits humains, rend hommage, cette année à Aung Sun Suu Kyi (leader d'opposition birmane et prix Nobel de la paix), en résidence surveillée depuis 20 ans.
Dans le cadre du programme pédagogique, il sera procédé à la distribution de 5.000 exemplaires de la Charte universelle des Droits de l'Homme aux écoliers en arabe, français et amazigh.
Dans le cadre de cette 2e édition du FIFDHM, l'institut Cervantès de Rabat ouvre la porte au cinéma latino-américain avec la projection de trois film "Reinalda del Carmen, mi mama y yo" (Reinalda del Carmen, ma maman et moi), de Lorena Giachino Torrens, "El rey de S. Gregorio" (Le roi de San Gregori) d'Alfonso Gazitua, et "Memoria Desierta" de Niles Atallah).
Droits sur imageBalbutiant mais ambitieux, le premier Festival international du film sur les droits humains de Rabat, déjà reporté deux fois, se tient finalement du 15 au 20 mai, sans la moindre aide étatique. À encourager.Une enseignante défiant les islamistes durant la guerre civile algérienne. Un jeune paraplégique chilien en quête d’un moyen de survie. Le calvaire silencieux de détenus politiques noirs en Mauritanie. Une multinationale qui envoie son “expert en civilité” contrôler les conditions de travail dans son usine délocalisée en Chine. L’agonie des
Massaï, société pastorale qui n'en finit plus d'être chassée de ses terres. Les rouages de la machine judiciaire brésilienne dans un tribunal de Rio. La lutte quotidienne pour l’impartialité d’une radio de paix en République démocratique du Congo. L’insurrection de mères-courage contre la guerre en Tchétchénie… D’une exaction à l'autre, d'une réalité à l'autre, un constat commun : sans souci de frontières, l’homme est toujours un loup pour l’homme. Mais c’est déjà rogner le territoire de sa propre barbarie que d’oser se la prendre en pleine figure. Jusqu’au mardi 20 mai, le premier Festival international du film sur les droits humains de Rabat est là pour vous (nous) y aider. De la marginalisation culturelle à la torture, des disparitions forcées à la liberté de la presse, de la corruption aux droits des enfants, de l’égalité homme-femme aux migrations, du désendettement à l’esclavage moderne… une soixantaine de documentaires, récents et reconnus, issus de vingt pays, regroupés en thématiques et suivis de débats et conférences, font la programmation de cet évènement balbutiant mais ambitieux. Jeudi 15, c’est le film Cautiverio, otages en Colombie, d’Alberto Munoz Moncayo, qui inaugurait sur l’écran du Théâtre Mohammed V ces cinq jours de manifeste audiovisuel, en présence du réalisateur et de Mélanie Bétancourt, fille de l’ancienne députée franco-colombienne otage des FARC depuis plus de six ans.Honneur au ChiliSur le papier, la liste des invités de “prestige” ne s’arrête pas là. Jean Ziegler, rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation et auteur de L’Empire de la honte, est pressenti. Philippe Quéau et Ahmed Saïd Ould Bah, directeurs respectifs de l’Unesco et de l’Isesco au Maghreb, font partie – avec le réalisateur Hassan Benjelloun (La Chambre noire) - du jury présidé par Salah El Ouadie. On attend aussi Ferhat Mhenni, défenseur des droits de l’homme en Algérie, Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières, la pasionaria guatémaltèque Rigoberta Menchu, Prix Nobel de la paix en 1992, et Marcia Covarrubias, ambassadrice du Chili. Sorti en 1990 de dix-sept années d’une dictature dont il n’a pas fini de panser les plaies, le Chili est à l’honneur de cette édition pionnière avec quatre films, dont deux dédiés à des centres de détention et de torture (le Stade national, en plein cœur de Santiago, et la mine de nitrate de Chacabuco, dans le désert d’Atacama). Sont également annoncés Louise Arbour, Haut commissaire aux droits de l’homme, Yasmin Sooka, membre de la Commission vérité d’Afrique du Sud, la députée européenne Halima Boumadiene, Luis Moreno-Ocampo, procureur de la Cour pénale internationale, et Paulo Sergio Pinheiro, rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Birmanie. Du personnel international “hautement qualifié”. Viendra, viendra pas ? “J’ai rencontré un cadre des Affaires étrangères qui m’a promis qu’ils allaient faire un effort pour les faire venir”, se rassure Omar Louzi, directeur du Festival. Mais à la veille de l’ouverture, il n’avait pas encore vu la couleur des billets d’avion. Ambitieux mais fauché, prestigieux mais quasi anonyme, le premier Festival du film sur les droits humains de Rabat se débat depuis plus de deux ans pour exister. Au prix de deux annulations de dernière minute.Le “haut patronage”, sans les sousDès 2006, Omar Louzi, militant des droits de l’homme “par tradition familiale”, ose le pas en faisant un saut aux deux grands rendez-vous du genre. D'abord à Genève, qu’il connaît bien pour y travailler trois mois par an au sein du groupe de travail sur les droits des peuples autochtones de l’ONU. Puis à New York, où se tient une manifestation cinématographique dédiée aux droits humains. C’est Reed Brody en personne, le directeur de Human Rights Watch en Europe (et spécialiste de la traque de dictateurs) qui l’y invite pour s’en inspirer et accéder à un réseau. Restait à vérifier la “faisabilité” d’une grand-messe des droits de l’homme au Maroc. “J’ai envoyé un dossier au Palais royal, Abdelaziz Meziane Belfqih m’a rappelé en me confirmant le Haut patronage royal”, rapporte Omar Louzi. Une bénédiction qui ne sera cependant pas accompagnée de fonds. Ayant contacté les trois ministères qu’il estimait concernés (Justice, Culture et Communication), Omar Louzi assure avoir reçu, de la bouche des ministres de l'époque (feu Bouzoubaâ, Achaâri et Benabdellah) des “promesses de financement et de soutien logistique”, notamment la prise en charge des billets d’avion ou des nuitées d’hôtel, en “low cost” et en “deux étoiles”. “Notre budget ne dépassait pas les 400 000 DH, c’était un acte militant”, insiste Louzi, qui a dû par deux fois renoncer, à la dernière minute, à la tenue du Festival : d’abord en novembre 2006, puis en mars 2007. À l’époque, dans la presse, Omar Louzi dénonce une “interdiction déguisée”. Toutefois, si cette troisième tentative se fait à nouveau “sans un rond de l’Etat ni du CCDH” (“Il n’y a aucune frilosité mais l’Etat n’a pas vocation à soutenir tous les festivals”, estime Khalid Naciri), l'organisateur n’a pas plus reçu d’argent des dizaines d’ONG, festivals et fondations internationales. “Il faut qu’on fasse nos preuves avec nos petits moyens, lance l'homme, qui ne se laisse pas abattre. Cela me tient trop à cœur, car je le fais à la mémoire d’un ami”.Le Maroc au programmeUn ami nommé Driss Benzekri, qu’un collègue de Omar Louzi, croisé dans les couloirs onusiens de Genève, aurait “comparé à Nelson Mandela”. Le mardi 20 mai, jour de clôture du Festival, cela fera un an que l’ancien opposant, puis président de l’Instance équité et réconciliation, a disparu. Un Grand prix en son nom sera d'ailleurs remis au terme de la manifestation.Mais 2008, c’est aussi le 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, et la première année de mise en place par les Nations Unies de l’EPU, ou “examen périodique universel”, censé évaluer les Etats dans leur respect des droits humains. Premier tiré au sort : le Maroc, avec la Tunisie et l’Algérie. Alors, foi de Omar Louzi, même désargenté, c’est l’année ou jamais pour ce Festival d’exister. Le budget initial de 600 000 DH a été raboté du tiers, à 400 000, dont la moitié est assurée par des soutiens épars, souvent modiques, mais bienvenus. Même tardivement : “Hier, la CDG m’ont rappelé pour s’engager sur 20 000 DH, et Bank Al-Maghrib sur 15 000 DH”, rapporte Omar Louzi. Restent 200 000 DH à avancer. Pas de problème : l'homme contracte simplement un crédit !Le jour même de l’ouverture du Festival, difficile d’anticiper sur son succès. Malgré les “5000 mails et 3000 invitations envoyés”, Omar Louzi est un peu déçu du faible écho médiatique sur sa préparation. Il n’en croit pas moins à sa crédibilité. Pour aucun des soixante films projetés (deux fois plus que pour l’édition annulée de 2006), il n’a eu besoin de “mendier” l'accord des réalisateurs. Parmi eux, nombreuses pointures déjà auréolées, comme Maria Ramos, Bruno Ulmer, David Albala, Eric Bergkraut, Yamina Bachir-Chouikh, Thomas Balmès ou Marina Galimberti. Et plusieurs films touchent le Maroc de très près : Vivre à Tazmamart, de Davy Zylberfajn, qui revient à travers cinq témoins sur dix-huit ans de détention secrète ; La Sécheresse au cœur, où Bernard Robert-Charrue filme Ali Sbaï, ancien petit berger du désert devenu physicien à Genève, retournant à ses racines ; Nezha la bonne, d’Anne Villacèque, sur l’exploitation d’une femme marocaine par des coopérants français à Marrakech, ou encore L’Innocence volée, enquête de Selma Mhaoud (Grand Angle, sur 2M) sur les différents visages de la pédophilie. Espérons donc que, malgré la tentation festive de Mawâzine, ce premier Festival du film des droits de l’homme saura trouver son spectateur et honorer la comparaison avec ses prédécesseurs. Rabat, debout bien droit à côté de Paris, Genève, et New York.
Omar Louzi. Une vie de militantismeIl avait neuf ans quand son père, Haddou Louzi, a été condamné à mort par contumace pour sa participation au soulèvement populaire du Sud-est en 1973, avant de s’exiler en Algérie, en Libye puis en Italie. Un an plus tard, son oncle Bassou Louzi “meurt en taule”, au bagne d’Agdz, “la colonne vertébrale fracturée”. C’est ensuite sa famille entière qui est emprisonnée six mois et ses biens confisqués. Quelques années plus tard, Omar Louzi est étudiant à HEC de Lausanne (Suisse). Peu influencé par les séminaires de Milton Friedman, “l’économiste de Thatcher et Reagan”, il embarque des dizaines de camarades faire la cueillette du café au Nicaragua, à la place des hommes partis sur le front avec la guérilla sandiniste. Aujourd’hui, à 43 ans, l’ex-brigadier du café est consultant marketing free-lance, mais collabore trois mois par an au sein du groupe de travail sur les droits des peuples autochtones de l’ONU (missions auprès des Maoris de Nouvelle-Zélande et des Semis de Finlande). En parallèle, Omar Louzi est président de l’Observatoire international des droits des Imazighen, co-fondateur du Congrès mondial amazigh, à la tête du Mouvement de la jeunesse euro-méditerranéenne (organisatrice du Festival). Tout en planchant sur la création d’un parti écologique marocain.
Programme. Cris sur celluloïdSamedi 17 maiSalle 7ème Art10h00. La Révolution ne sera pas télévisée, de Kim Bartley et Donnacha O’Brian.Centre culturel Agdal15h30. Massaï : Terre interdite, de Kristin Sellefyan.- La Sécheresse du cœur, de Bernard Robert Charrue.18h00. Pas d’eau potable !, de Marina Galimberti.Dimanche 18 maiSalle 7ème Art10h00. L’Accord, de Nicolas Wadimoff et Béatrice Guelpa.- Je m’accroche aux racines car au-dessus le vent emporte tout, de Donia Mili.- Israël / Hezbollah : L’Echange, de Patrice Barrat et Najat Rizk.18h00. Justiça, de Maria Ramos.Centre culturel Agdal15h30. Honneur au Chili Memoria Desierta, de Niles Arallah.Perspecplejia, de David Albala.Stade National, de Carmen Luz Parot.El Rey de San Gregorio, d'Alfonso Gazitúa Gaete.Lundi 19 maiSalle 7ème Art10h00. Mondialisation, quelques maux que je sais d’elle, de Marina Galimberti.A decent factory, de Thomas Balmès.18h00. Casa-Marseille, inchallah et Welcome Europa, de Bruno Ulmer.Centre culturel Agdal18h00. Tindouf, récit de martyrisés, de Rabii Jawhari.- Cautiverio, otages en Colombie, de Alberto Munos Moncayo.Mardi 20 maiSalle 7ème Art10h00. Urgence au Darfour, d’Alain Chabod et Wissam Charaf.- Makbarat Nissian, de Imane Fallah.- Douleur et révolte, de Lucienne Lanaz.18h00. Vivre à Tazmamart, de Davy Zylberfajn (film de clôture suivi de la remise du Grand Prix Benzekri).Centre culturel Agdal15h30. Chahinaz : quels droits pour les femmes ?, de Samia Chala et Patrice Barrat.- Les Belles étrangères, de Dominique Rabourdin.D’autres films sont projetés en séances matinales au Centre culturel Agdal. Mais à l’heure où nous mettions sous presse, le programme n’en était pas définitivement arrêté.
Le "Festival international du film sur les droits humains (FIFDH)" qui devait s'ouvrir mercredi à Rabat a été reporté en mars 2007 a indiqué à l'AFP son président, qui a dénoncé une "interdiction déguisée"."Nous estimons qu'il s'agit d'une interdiction déguisée", a déclaré à l'AFP Omar Louzi, à propos du report de cette manifestation qui devait durer une semaine, et dénonçant le non respect de trois ministères (Communication, Justice et Culture) de leurs engagements. Ces départements avaient promis de financer le festival et de faciliter sa préparation, a-t-il ajouté.Or, même les deux salles retenues à Rabat - le théâtre Mohammed V et la salle Soumeya - ont programmé des activités à la même date, a-t-il déploré.Le festival est organisé par le Mouvement de la jeunesse euro-méditerranéenne (MJEM, association créée au Maroc il y a une dizaine d'années), avec l'aide de sponsors publics et privés, avait indiqué à l'AFP M. Louzi.Les films et les débats du festival devaient aborder les droits humains au sens large englobant les droits des femmes, la pauvreté et le droit à l'alimentation.
AFP(Mis en ligne le 15 novembre 2006)
Organizers cry foul as Moroccan government postpones film fest focusing on human rights (By Agence France Presse (AFP) Friday, November 17, 2006)
An international film festival on human rights, which was due to open here on Wednesday, has been postponed by the government until March 2007 in a move organizers decried as censorship. "We consider it to be a disguised ban" of the one-week film festival, Omar Louzi said.
ABC (Journal Espagnol)
Marruecos aplaza su Festival de Cine sobre Derechos Humanos
17-11-2006 02:55:33
LUIS DE VEGA. CORRESPONSAL
RABAT. El pasado miércoles tenía que haberse inaugurado en Rabat la primera edición del Festival Internacional de Cine sobre Derechos Humanos, que prometía ser una «tribuna libre, alternativa única en África y en el mundo árabe-islámico». Los asuntos a abordar y la diversa procedencia de los trabajos prometían un cartel interesante, sobre todo por llevarse a cabo en un ambiente poco acostumbrado a este tipo de eventos, tan dados a criticar el poder establecido.
Marruecos es un país donde los festivales culturales de todo tipo crecen como champiñones, pero nunca a su extensa agenda había llegado uno cuya materia prima fueran los derechos humanos, de los que, por otro lado, cada vez se habla más en este país. Pero ni el patronazgo de Su Majestad el rey Mohamed VI ni la participación de los ministerios de Cultura, Comunicación y Justicia han impedido que a última hora todo quede en la promesa de que se celebrará en marzo de 2007.
Prohibición encubierta
El presidente fundador del festival, Omar Louzi, cuya familia ha sufrido directamente los abusos cometidos por el poder en Marruecos en las últimas décadas, no oculta que el retraso es en realidad una «prohibición encubierta» y un caso de «censura», según declaró a ABC. Los tres ministerios «no han cumplido con sus compromisos» y teme que es porque se trata de un asunto «sensible». Cultura, Justicia y Comunicación, junto al Instituto de Cultura Amazig y el Consejo Consultivo de Derechos Humanos, iban a sufragar la mitad del millón de dirhams (90.000 euros) del presupuesto del festival.
Las dos salas destinadas a las proyecciones, el teatro Mohamed V y la sala Soumeya, tienen programados actos para los días en que se tenía que celebrar el festival, del 15 al 21 de noviembre.
En cartel se han quedado 40 proyecciones con asuntos como la prostitución infantil, la ayuda humanitaria poco desinteresada, los derechos de la mujer, inmigración, regímenes dictatoriales, pobreza, terrorismo, guerra y personajes que perdieron la vida comprometidos con una causa como el enviado de la ONU a Irak, Sergio Vieira de Mello, y el cámara español de Associated Press Miguel Gil.
17-11-2006 02:55:33
LUIS DE VEGA. CORRESPONSAL
RABAT. El pasado miércoles tenía que haberse inaugurado en Rabat la primera edición del Festival Internacional de Cine sobre Derechos Humanos, que prometía ser una «tribuna libre, alternativa única en África y en el mundo árabe-islámico». Los asuntos a abordar y la diversa procedencia de los trabajos prometían un cartel interesante, sobre todo por llevarse a cabo en un ambiente poco acostumbrado a este tipo de eventos, tan dados a criticar el poder establecido.
Marruecos es un país donde los festivales culturales de todo tipo crecen como champiñones, pero nunca a su extensa agenda había llegado uno cuya materia prima fueran los derechos humanos, de los que, por otro lado, cada vez se habla más en este país. Pero ni el patronazgo de Su Majestad el rey Mohamed VI ni la participación de los ministerios de Cultura, Comunicación y Justicia han impedido que a última hora todo quede en la promesa de que se celebrará en marzo de 2007.
Prohibición encubierta
El presidente fundador del festival, Omar Louzi, cuya familia ha sufrido directamente los abusos cometidos por el poder en Marruecos en las últimas décadas, no oculta que el retraso es en realidad una «prohibición encubierta» y un caso de «censura», según declaró a ABC. Los tres ministerios «no han cumplido con sus compromisos» y teme que es porque se trata de un asunto «sensible». Cultura, Justicia y Comunicación, junto al Instituto de Cultura Amazig y el Consejo Consultivo de Derechos Humanos, iban a sufragar la mitad del millón de dirhams (90.000 euros) del presupuesto del festival.
Las dos salas destinadas a las proyecciones, el teatro Mohamed V y la sala Soumeya, tienen programados actos para los días en que se tenía que celebrar el festival, del 15 al 21 de noviembre.
En cartel se han quedado 40 proyecciones con asuntos como la prostitución infantil, la ayuda humanitaria poco desinteresada, los derechos de la mujer, inmigración, regímenes dictatoriales, pobreza, terrorismo, guerra y personajes que perdieron la vida comprometidos con una causa como el enviado de la ONU a Irak, Sergio Vieira de Mello, y el cámara español de Associated Press Miguel Gil.
Agence MAPFirst Human Rights Film festival raises curtains
Rabat, May 16 - The First Human Rights Festival kicked off, on Thursday, in commemoration of the 1st anniversary of the death of late Driss Benzekri, former chairman of Morocco's Advisory Council for Human Rights (CCDH).
This event, which will continue until May 20 with Chile as Guest of Honor, also celebrates the 60th anniversary of the Universal Declaration of Human Rights. Sixty documentary films from 20 countries and 15 conferences will be held during this festival to foster the culture of human rights.
The opening ceremony of the festival was marked by the screening of a movie on late Driss Benzekri and another one on the plight of abducted victims by the front of the Revolutionary Armed Forces of Colombia (FARC).
Fifteen movies will compete for the "Driss Benzekri Grand prix" during this festival, the fourth of its kind after those of Paris, Geneva and New York.
Speaking at the opening ceremony, Chairman of the Euro-Mediterranean Youth Movement (MJEM), Omar Louzi stressed the importance of using broadcasting outlets to promote human rights, noting that the number of movies scheduled vouch for the universal dimension of human rights issue.
In turn, Minister of Social Development, Family and Solidarity, Nouzha Skalli, said cinema is a means of exposing human rights violations in some regions of the world and promoting gender equality as well as freedom of expression.
Echoing her, vice-speaker of the house of advisors (Upper House), Mohamed Fadili welcomed this initiative which, he said, offers an opportunity to ponder on ways to promote human rights and spread the culture of coexistence between different civilizations and religions.
Chilean Ambassador in Morocco, Marcia Covarrubias underlined that the choice of her country as Guest of Honor is a recognition of the progress and achievements made by Chile so far in terms of human rights.
Le Reporter (Hebdomadaire marocain)
Festival international du film sur les droits humains (FIFDH) :
Omar Louzi dénonce...
Le Reporter - Rédaction
lundi 4 décembre 2006
lereporter.ma - Site de l'hebdomadaire marocain : Le Reporter Page 1/2
Festival international du film sur les droits humains (FIFDH) : Omar Louzi dénonce...
Le Festival international du film sur les droits humains (FIFDH) qui devait s'ouvrir le 15 novembre à Rabat a été reporté en mars 2007, selon son président qui a dénoncé une interdiction déguisée.
Omar Louzi, a dénoncé le non respect de trois ministères (Communication, Justice et Culture) de leurs engagements. Ces départements avaient promis de financer le festival et de faciliter sa
préparation, a-t-il ajouté.
Le festival est organisé par le Mouvement de la jeunesse euro-méditerranéenne (MJEM, association créée au Maroc il y a une dizaine d'années), avec l'aide de sponsors publics et privés. Les films et les débats du festival devaient aborder les droits humains au sens large englobant les droits des femmes, la pauvreté et le droit à l'alimentation.
Omar Louzi dénonce...
Le Reporter - Rédaction
lundi 4 décembre 2006
lereporter.ma - Site de l'hebdomadaire marocain : Le Reporter Page 1/2
Festival international du film sur les droits humains (FIFDH) : Omar Louzi dénonce...
Le Festival international du film sur les droits humains (FIFDH) qui devait s'ouvrir le 15 novembre à Rabat a été reporté en mars 2007, selon son président qui a dénoncé une interdiction déguisée.
Omar Louzi, a dénoncé le non respect de trois ministères (Communication, Justice et Culture) de leurs engagements. Ces départements avaient promis de financer le festival et de faciliter sa
préparation, a-t-il ajouté.
Le festival est organisé par le Mouvement de la jeunesse euro-méditerranéenne (MJEM, association créée au Maroc il y a une dizaine d'années), avec l'aide de sponsors publics et privés. Les films et les débats du festival devaient aborder les droits humains au sens large englobant les droits des femmes, la pauvreté et le droit à l'alimentation.
Le Repoter (Hebdomadaire marocain)
Un festival du film pour promouvoir les droits de l’Homme
INITIÉE par un militant des droits de l’Homme et fervent défenseur des revendications amazighes, Omar Louzi, la première édition du « Festival international du film sur les droits humains » aura lieu à Rabat du 15 au 21 novembre. Il était déjà programmé du 30 juillet au 6 août derniers, mais les organisateurs n’ont pas pu obtenir les autorisations nécessaires. Ce report a été décidé surtout pour pouvoir l’organiser sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi, chose aujourd’hui acquise.
Selon Omar Louzi qui est également derrière la création du parti vert amazighe, l’objectif de ce festival est de consolider le domaine des droits de l’Homme et de renforcer l’éducation au respect des droits humains dans notre pays. Parce qu’il dit être victime des années de plomb (son père, Haddou Louzi, a été condamné à mort par contumace dans les événements de 3 mars 1973 et son oncle, Bassou, a été tué dans la prison d’Agdez après avoir été victime de disparition forcée pendant 4 ans).
Ce festival, co-organisé par le Mouvement de la jeunesse euro méditerranéenne (MJEM), se base sur le concept suivant : « un film, un sujet, un débat ». Pour cette 1ère édition, les organisateurs prévoient une quarantaine de films représentant une douzaine de pays.
L’on envisage d’inviter à ce festival des personnalités de renommée internationale tels que Mary Robinson, (l’ex-haut commissaire des Nations Unies pour les droits de l’Homme) Jean Ziegler, (collaborateur de Kofi Annan pour les problèmes alimentaires)... Ainsi que les représentants des organisations internationales (HCR, HCDC, FAO, OIT, OMS, PAM, Amnesty International, Human Rights Watch, Transparency...).
Parmi les films qui seront projetés, on peut citer "Les maux de la faim", "En route to Bagdad", "Une étrangère dans sa ville", "Globalisation : violence ou dialogue", "La colline oubliée", "Fahrenheit 9/11", "La jeune fille et la mort", "Chinatown", "Deadline", "Lumumba - la mort du prophète", "Jawhara", "Chambre noire", "Quand les hommes pleurent" et "Rachida".
INITIÉE par un militant des droits de l’Homme et fervent défenseur des revendications amazighes, Omar Louzi, la première édition du « Festival international du film sur les droits humains » aura lieu à Rabat du 15 au 21 novembre. Il était déjà programmé du 30 juillet au 6 août derniers, mais les organisateurs n’ont pas pu obtenir les autorisations nécessaires. Ce report a été décidé surtout pour pouvoir l’organiser sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi, chose aujourd’hui acquise.
Selon Omar Louzi qui est également derrière la création du parti vert amazighe, l’objectif de ce festival est de consolider le domaine des droits de l’Homme et de renforcer l’éducation au respect des droits humains dans notre pays. Parce qu’il dit être victime des années de plomb (son père, Haddou Louzi, a été condamné à mort par contumace dans les événements de 3 mars 1973 et son oncle, Bassou, a été tué dans la prison d’Agdez après avoir été victime de disparition forcée pendant 4 ans).
Ce festival, co-organisé par le Mouvement de la jeunesse euro méditerranéenne (MJEM), se base sur le concept suivant : « un film, un sujet, un débat ». Pour cette 1ère édition, les organisateurs prévoient une quarantaine de films représentant une douzaine de pays.
L’on envisage d’inviter à ce festival des personnalités de renommée internationale tels que Mary Robinson, (l’ex-haut commissaire des Nations Unies pour les droits de l’Homme) Jean Ziegler, (collaborateur de Kofi Annan pour les problèmes alimentaires)... Ainsi que les représentants des organisations internationales (HCR, HCDC, FAO, OIT, OMS, PAM, Amnesty International, Human Rights Watch, Transparency...).
Parmi les films qui seront projetés, on peut citer "Les maux de la faim", "En route to Bagdad", "Une étrangère dans sa ville", "Globalisation : violence ou dialogue", "La colline oubliée", "Fahrenheit 9/11", "La jeune fille et la mort", "Chinatown", "Deadline", "Lumumba - la mort du prophète", "Jawhara", "Chambre noire", "Quand les hommes pleurent" et "Rachida".
Telquel ( Hebdomaire marocain)
Omar Louzi. Cinoche & politiqueLe festival international du film sur les droits de l’homme, annoncé cette semaine à Rabat, sera finalement reporté à mars 2007. L’initiateur du projet, Omar Louzi, met ce report sur le compte “des ministères (Justice, Culture) qui n’ont pas tenu leurs engagements de financer une partie du budget”. Louzi, qui compte présenter 40 films pour la manifestation, affirme “chercher des fonds étrangers, notamment d’associations européennes pour organiser le festival”. Pour l’anecdote, Louzi est aussi à la tête d’un parti politique (Izgawen, écolo en berbère) dont le premier congrès est prévu… pour avril 2007, soit un mois à peine après le festival. Etonnant.
Maroc- Hebdo International
MAPOuverture à Rabat du 1er festival international du Film sur les droits Humains au Maroc
Posté par achkoune le 16/5/2008 9:38:05 (113 lectures) Articles du même auteur
La première édition du festival international du Film sur les droits humains au Maroc (FIFDHM), initiée par l'association Mouvement de la jeunesse euro-méditerranéenne (MJEM), s'est ouverte jeudi soir à Rabat
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Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette première édition est organisée en commémoration du 1-er anniversaire du décès de Driss Benzekri et du 60ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme.Ce festival, qui se poursuivra jusqu'au 20 mai, a pour ambition de contribuer à la promotion de la culture des droits de l'Homme et prévoit la projection de 60 films documentaires en provenance de vingt pays, ainsi que l'organisation de 15 conférences-débats ayant pour thématique les droits humains.Cet événement, dont le Chili est l'invité d'honneur, se veut également un espace de débats et de rencontres entre les réalisateurs de films qui abordent les thèmes des droits humains dans le monde, les ONG actives dans le domaine de la défense des droits de l'homme, les décideurs et le grand public.Intervenant à la cérémonie d'ouverture, marquée par la présence de M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et de certains membres du gouvernement, le directeur du festival et président du MJEM, M. Omar Louzi, a indiqué que cette manifestation s'inscrit dans la dynamique que connaît le Maroc dans le domaine des droits de l'Homme, ajoutant que ce festival est le quatrième du genre organisé dans le monde après ceux de Paris, Genève et New York.Il a également souligné l'importance d'utiliser l'audiovisuel dans la promotion des droits de l'homme, estimant que le nombre de films programmés dans cette édition prouvent que la question des droits humains a une dimension universelle.La ministre du développement social, de la famille et de la solidarité, Mme Nouzha Skalli, a, pour sa part, indiqué que le cinéma constitue un moyen de dévoiler les violations des droits de l'Homme dans certaines régions du monde et de promouvoir l'égalité des sexes et la liberté d'expression.La ministre a, par ailleurs, mis en exergue certains acquis réalisés par le Maroc en matière de promotion des droits de l'Homme, citant à cet égard l'Instance Equité et réconciliation (IER) et Diwan Al Madhalim, outre le code de la famille, soulignant l'existence de certains défis qu'il faut relever tels la violence à l'égard des femmes et le travail des enfants.Le Premier-vice président de la Chambre des Conseillers, M. Mohamed Fadili, a, de son côté, salué cette initiative qui, a-t-il dit, offre l'occasion de mener une réflexion sur les moyens de promouvoir les droits de l'Homme et de diffuser la culture de coexistence entre les différentes civilisations et religions.Prenant la parole à son tour, l'ambassadeur du Chili au Maroc, Mme Marcia Covarrubias, a souligné que le choix de son pays comme invité d'honneur de cette édition est une reconnaissance du progrès et des acquis qu'il a réalisés sur la voie de la consécration de la culture des droits humains.La cérémonie d'ouverture de ce festival a été aussi marquée par la projection d'un film présentant des témoignages sur l'ancien président de l'IER et du CCDH, feu Driss Benzekri et d'un autre intitulé "Cautiverio : otages en Colombie" qui s'arrête sur le calvaire des victimes des opérations d'enlèvement par le front des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).Une compétition dans laquelle vont concourir 15 films pour le Grand prix du festival (grand prix Driss Benzekri) sera aussi organisée dans le cadre de cette manifestation.Ce grand prix sera décerné par un jury international présidé par Salah El Ouadi, un militant des droits de l'Homme et membre du CCDH.Le deuxième prix du festival (prix des jeunes) sera décerné par un comité de jeunes, en vue d'inciter cette frange de la société à avoir un regard sur la situation des droits de l'Homme dans le monde.La cérémonie d'ouverture de ce Festival s'est déroulée en présence de parlementaires, d'ambassadeurs des certains pays accrédités à Rabat, de militants des droits de l'Homme et des acteurs de la société civile.
Un festival du cinéma militant
Omar Louzi, militant des droits humains dont la famille a souffert de la répression des années de plomb, lance la première édition du Festival international du film sur les droits humains (FIFDH), organisée du 15 au 21
novembre 2006 à Rabat. De nombreux longs et courts métrages du Maroc et d'autres pays seront
projetés, dont L'autre côté de la burka, de Mehrdad Oskouei, Retour à Beslan, de Manon Loizeau, Les
maux de la faim, d'Andrew Levine ou La chambre noire, de Hassan Benjelloun.
Les films et les débats du festival aborderont les droits humains au sens large, englobant les droits
des femmes, la pauvreté et le droit à l'alimentation. L'un des conférenciers invités est le Suisse Jean
Ziegler, collaborateur de Kofi Annan pour les problèmes alimentaires.
novembre 2006 à Rabat. De nombreux longs et courts métrages du Maroc et d'autres pays seront
projetés, dont L'autre côté de la burka, de Mehrdad Oskouei, Retour à Beslan, de Manon Loizeau, Les
maux de la faim, d'Andrew Levine ou La chambre noire, de Hassan Benjelloun.
Les films et les débats du festival aborderont les droits humains au sens large, englobant les droits
des femmes, la pauvreté et le droit à l'alimentation. L'un des conférenciers invités est le Suisse Jean
Ziegler, collaborateur de Kofi Annan pour les problèmes alimentaires.